Communiqué
Lettre du maire sur la refonte du quotient familial
Il y avait affluence ce lundi 3 juillet, devant l’hôtel de ville. Denis Öztorun, le maire de Bonneuil-sur-Marne, a tenu dans son discours à rendre hommage « au pompier mort hier soir, à Saint-Denis ». Il a déploré « ce nouveau drame que nous ne voulions pas, et contre lequel nous appelons au calme » et adressé « au nom de notre Ville, nos condoléances à sa famille et aux sapeurs-pompiers. »
Depuis la mort à Nanterre du jeune Nahel, l’émotion et la colère ont déclenché dans tout le pays des scènes de violences urbaines. Bonneuil, n’y échappe pas et a subi les feux de poubelles, les commerces dévalisés, les coups de mortiers… Le maire a souligné que « cet enfant de 17 ans ne devait pas mourir. La colère est légitime et nous la partageons tout comme l’exigence que la justice aille au bout de l’affaire, clairement et rapidement. »
Mais il a condamné « le niveau des violences et leurs cibles, devenu incompréhensible et insupportable, depuis l’attaque volontaire des mairies et des équipements publics, comme le local de la police municipale incendié avec des membres du personnel communal à l’intérieur ! »
C’est, a-t-il dénoncé, « révoltant » de voir « brûler ces services publics, seuls remparts au niveau local, pour défendre vos droits, pour mener des actions qui font bien grandir nos enfants, accompagnent les parents et les plus âgés, vous soutiennent quand la crise fait plonger dans la précarité. »
Au-delà de l’attaque inacceptable des équipements publics, le maire a souligné que « rien ne justifie qu’on menace et qu’on mette en danger la vie d’élus de la République qui chaque jour sont au plus près des habitants, et encore moins les attaques ignobles contre leurs familles, comme ce fut le cas ce week-end à l’encontre de Vincent Jeanbrun, maire de l’Haÿ-les-Roses.»
Et de poursuivre : « Comme partout en France, nous continuerons à être en première ligne pour défendre les habitants, comme nous le faisons depuis des années, pour pallier à l’inaction des gouvernements successifs en direction des villes et des quartiers populaires, et ce, malgré l’asphyxie budgétaire. »
Depuis cinq jours et cinq nuits, les élus municipaux sont dans les rues pour assurer la tranquillité publique des Bonneuillois, de 20h à 5h du matin. Dans l’immédiat a-t-il conclu « l’urgence est de ramener le respect, d’appeler au calme, de dialoguer avec nos enfants et de raisonner nos jeunes. Nous avons besoin d’être unis, d’être solidaires et de faire République. »