2016 (#76 à #112)
Mis à jour le 18 mars 2024
#112 José AGUIAR
José Aguiar, alias TOXIC, 22 ans, est un passionné de la langue française apprise en deux mois à son arrivée en provenance du Portugal il y a 12 ans.
Il a vite découvert le rap français et le slam, dans un atelier au collège Paul-Éluard puis grâce au projet « The Lost Voice » initié par le service municipal de la jeunesse en 2009-2010.
Aujourd’hui, il sort son 3e clip « Je suis le monde » sur Youtube. Une mise en scène poignante sur fond de discours gouvernemental. « J’ai écrit le texte en 15 mn après l’attentat de Nice, explique-t-il. Ça m’a soulevé... C’était spontané… » Sur la vidéo, il scande : « Encore des gens morts, encore des gens qui tuent. (…) Faut qu’on avance ensemble. Faut qu’on soit tous unis. »
Eldorado tatoué sur l’index droit, il va où sa passion le guide. « Aujourd’hui je fais ça, demain je ferai autre chose. L’important, c’est d’avancer. »
#111 Jérôme SOUCHEYRE
Il est machiniste-receveur à la RATP depuis dix ans. Il prend son service le matin à 4h24 au dépôt de Créteil-Pompadour et conduit chaque jour des centaines de voyageurs sur les lignes qui traversent Bonneuil : le 117, le 104, le 308, le 217, le 393 ainsi que le 208 et le 281.
Sa ligne préférée ? Le 117. « Nous sommes une bonne équipe à y travailler, le trajet est sympa d’autant que je passe à la maison (au quartier des Libertés où il vit). Je prenais ce bus pour aller à l’école quand j’étais plus jeune ! » Autre ligne appréciée, le 393. « Pour le site propre, bien sûr ! Il y a moins de stress, la circulation est plus fluide. » Et de résumer : « J’aime mon boulot. J’ai le sentiment d’être utile, d’être là pour les gens. »
#110 Gérard CRENET
Gérard Crenet, 71 ans, est passionné de trains miniatures. Un circuit ferroviaire long de 4 x 3,75 m, occupe le pourtour de son salon et passe dans sa chambre.
« J’ai tout créé. J’ai utilisé des crémaillères, des tringles à rideaux, des cotons tiges, des pailles… Pour confectionner les rails, les aiguillages, les croisements, les arches et piles de ponts, les décorations », confie-t-il enthousiasmé.
C’est au moment de la retraite, à 60 ans, que cet ancien ébéniste, ressort ses locomotives d’enfant, pour « le plaisir de créer de mes mains. C’est réel, concret. » Un homme discret, que les locataires de son immeuble, à Oradour-sur-Glane, surnomment Monsieur Vélo, sa deuxième passion. « Chaque jour, je parcoure près de 110 km, en quatre heures. Cette année mon compteur affiche 17 458 km ! » Chapeau bas !
#109 Kassy DESFOUR
L’arrière petite-fille d’Henri-Arlès, Kassy Desfour, est une jolie rouquine aux yeux noisette. À 10 ans, cette bonne élève, en classe de CM2, ambitionne de devenir comédienne.
« J’ai été figurante dans deux clips de mon tonton, Metallix. J’ai aussi tourné dans un film, Hole of life, où j’ai eu un rôle dramatique assez difficile. Je devais pleurer quand je n’en avais pas forcément envie », confie la jeune fille. « J’ai fait de la figuration dans le clip La marelle du rappeur Lompale ; j’ai passé le casting pour Les quatre filles du docteur March, mais je n’ai pas été retenue ».
Peu importe. Son CV est déjà bien garni. Un book se prépare. Et elle a tout l’avenir devant elle…
#108 Jeannia GALIN
66 ans et est une retraitée particulièrement dynamique !
Ancienne cuisinière, elle est une inconditionnelle de l’Espace Louise-Voëlckel où elle pratique nombre d’activités : danse avec le groupe Flash back, chant avec Les voix en or, atelier cuisine, pétanque depuis deux ans, gymnastique aquatique, séjours à Cezais...
« Je suis dehors tous les jours, je n’ai pas une minute, s’exclame notre pétillante grand-mère de huit petits-enfants. Pour me joindre ? Il faut prendre rendez-vous ! »
Elle est unanime pour dire que « la vie à Bonneuil se passe bien. J’espère continuer à en profiter. Vive Bonneuil ! »
#107 Thierry GRÉGO
Cadre de santé en gériatrie, Thierry Grégo, 48 ans, est aussi président de l’association AFRAME (Afrique Amérique) depuis 30 ans. « Je ne suis pas un despote ! Je suis réélu à chaque fois », sourit-il.
Thierry est tombé tout petit dans la marmite de l’associatif. «Ma mère était trésorière d’une association à Sevran. Je la suivais partout. À 18 ans, je me suis lancé. L’AFRAME, c’est toute ma vie, précise ce Guadeloupéen originaire de Sainte-Anne. J’ai créé cette association pour promouvoir la culture noire à travers la restauration, l’organisation de débats, l’artisanat, la découverte et la promotion de jeunes talents. »
Allez à leur rencontre lors des après-midis détente culturelle organisées toutes les deux semaines.
#106 Hakim ALASSANE
34 ans et a créé il y a deux ans, sa marque de vêtements : Goodeye (qui signifie « bon oeil » en anglais).
« C’est un clin d’oeil à ma ville, où je vis depuis toujours, explique-t-il. C’est aussi le bon oeil, la positivité sur laquelle je veille. »
Sous le logo créé, il imprime et commercialise des casquettes, bonnets, tee-shirts, polos, pantalons, sacs à dos pour tout public. « Je suis en promotion. Je ne vends pas encore. Mon site sera en place d’ici la fin d’année. Les retours sont bons. Je ne lâche rien », précise l’artiste qui travaille aussi sur le développement artistique avec l’association Goodeye team.
Du talent, on vous dit !
Suivez le sur sa page facebook
#105 STELLERE
Originaire du quartier Saint-Exupéry, la chanteuse STELLERE a forgé ses premières « armes de la vie », dans les cours de danse de Daniel Thuann, au CSMB.
« Je voulais être danseuse », confie-t-elle, entre deux concerts, des rendez-vous de production et des visites régulières à sa maman à Bonneuil. « J’ai pratiqué la danse à outrance. Après une blessure, j’ai pris des cours de comédie et démarré le chant. »
Forte de la confiance de sa famille, elle a pris le large pour Jacksonville (États-Unis) où elle s’est s’imprégnée de jazz, blues, soul et gospel, influencée par Ella Fitzgerald et Billie Holiday. Elle offre aujourd’hui une voix suave, envoûtante, bien à elle.
Son truc ? L’humain, la scène, le partage. « J’ai d’ailleurs cette attache avec Bonneuil, ma ville, comme une évidence. Je reviens souvent au bercail. » Et de poursuivre : « Je crois au travail et à la ténacité. D’où que l’on vienne, de Bonneuil ou d’ailleurs, si on s’accroche, on peut y arriver. »
Retrouvez plus d'informations sur son site
#104 Gilles SAINT-PAUL
Il est le président de l’Association maquettisme-modélisme de Bonneuil.
Retraité du secteur de l’aviation depuis 4 ans, son dada, c’est de fabriquer, bricoler, peindre et, quand c’est possible, faire voler des engins. Mais pas que. En plus d’apporter de sérieux conseils de montage après avoir vendu le matériel aux adhérents, il accompagne les projets de tous les mordus dès 6 ans. « Cette rentrée, je vais proposer des ateliers pour de très jeunes enfants qui montrent un réel intérêt lorsque je fais des démonstrations lors des événements municipaux ».
Il sera présent sur le forum de rentrée le 3 et à la fête de la ville le 24 septembre.
#103 Gilles POLETTI
Gilles Poletti, 50 ans, est depuis juin, le président départemental de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE).
Convaincu qu’« être citoyen, ce n’est pas seulement mettre un bulletin dans une urne », ce père de 2 enfants, est un homme engagé. Responsable administratif dans le secteur de l’hébergement social, il a « toujours milité et travaillé dans le milieu associatif. »
Deux combats lui tiennent à coeur : les droits de l’Homme et l’éducation. « Du système éducatif aujourd’hui, dépend la société de demain, insiste-t-il. Lire, écrire, compter, cliquer, c’est important mais c’est bien plus essentiel de développer la curiosité intellectuelle, le sens critique, de former les futurs citoyens. » Pour cela, « il faut se battre car rien n’est jamais acquis ».
#102 Quentin RESENDE PAIVA
Quentin habitant de Fabien est en apprentissage à l'école d'ingénieurs du CESI Nanterre.
Pour financer une mission de 8 semaines cet été à Madagascar, il a sollicité la Ville au titre de la bourse aux projets. Objectif : s'engager dans un projet solidaire pour la construction d'une école à Antsirabe (160 km au sud de la capitale Antanarivo) avec l'association Grandir Aventure, l'ONG locale Grandir et son entreprise (BATEG - Groupe VINCI).
Avec 14 jeunes et des ouvriers Malgaches, il a oeuvré à la mise sur pied de l’équipement. « Nous nous sommes sentis utiles au quotidien pour permettre à 300 enfants malgaches d’être scolarisés. Les rencontres ont été d'une richesse incroyable ! Merci à la ville pour son soutien et à Grandir Aventure pour la qualité de l'action menée là-bas ».
#101 Lylia BENDDADA
11 ans, fait la fierté de sa famille. Le collège Simone de Beauvoir (Créteil), où elle est scolarisée, lui a décerné, fin juin, un Beauvoir d’or : un diplôme qui récompense sa scolarité exemplaire.
« J’ai eu 16,94 de moyenne générale, confie l’ado ravie. Je dois ma réussite à mes instituteurs de Romain-Rolland B qui m’encourageaient toujours. » Autre palmarès : le 1er prix au rallye lecture de sa classe. « Comme dirait ma professeure de français, j’ai tout eu cette année. »
Sans oublier en natation « une médaille d’or au 50m crawl et une de bronze au 100m crawl. » Sa botte secrète ? « Je vais toujours de l’avant pour pouvoir faire le métier que je veux : m’occuper d’animaux ». On ne voit pas ce qui pourrait l’en empêcher…
#100 Estelle CAMHI
Estelle a créé la société Loomenchoo, il y a 5 ans. Son dada ? La haute couture, la mode et surtout la création de robes de mariée et de soirée.
Dans le port de Bonneuil, son show-room accueille les femmes qui souhaitent jouer les princesses le temps d’une cérémonie. « Après discussions avec les clientes, je dessine des modèles, je choisis des matières et nous réalisons du sur-mesure avec découpe dans le tissu et ajustement à l’essayage ».
Elle vient d’ouvrir un département location qui permet de s’offrir une robe d’un soir. « Je travaille beaucoup sur l’intellect. Une femme bien dans sa peau, portera bien une tenue, peu importe sa taille. Je veux qu’elle se sente belle en sortant de chez moi ».
#99 L'équipe de foot de L'ÉREA STENDHAL
Avec leur professeur d'éducation physique et sportive, Julien Texier, l'équipe de foot de L'ÉREA STENDHAL a remporté le championnat d’Île-de-France des ÉREA.
Ce championnat de foot à 7, ils le vivent le plus sereinement du monde, sans pression aucune, « c'est comme ça ». Le 1er juin, pourtant, ils se rendaient à Calais pour la finale nationale.
À l’heure où ce magazine est sous presse, les résultats ne sont pas encore connus mais d’ores et déjà, il y a lieu de tirer un coup de chapeau à ces 10 jeunes de 16 à 18 ans, animés par le simple plaisir de jouer ensemble : Damien, Paolo, Adrien, Davilson, Omar, Jonathan, Bougary, Tiago, Amayas et Babakar.
#98 Aurélie MULLER
Motivée, motivée, elle est très motivée Aurélie Muller, elle qui cumule les casquettes : maman de deux filles âgées de 8 et 13 ans, agent technique des écoles à la mairie de Paris et, depuis trois ans, présidente de l’amicale des locataires CNL du patrimoine Valophis à Bonneuil !
« À l'amicale, nous pensons collectif. Nous essayons d’être le plus présent possible pour les locataires. Et il y a une très bonne coordination avec Valophis habitat et la municipalité », déclare cette énergique trentenaire pour qui « les choses doivent être faites et être justes. »
Les succès s’enchaînent : réhabilitation et résidentialisation de Lamaze, réduction pour tous les locataires de 50% pour le 2e box loué, soutien à la création d’appartements pour les personnes à mobilité réduite… « Cela a pris du temps, mais quel plaisir d’avoir obtenu gain de cause ! » se félicite-t-elle.
#97 Marie LENAL
Depuis juillet 1987, Marie Lenal, est co-gérante de l’auto-école du quartier République : la Société de formation et de prévention routière (SFPR).
C’est après le dépôt de bilan du laboratoire dans lequel elle travaillait en microbiologie alimentaire, qu’elle suit son mari dans cette aventure. Une aventure devenue familiale ! « Mon fils Xavier, 23 ans, m’aide ici depuis 4 ans. » Marie et son fils (en photo), « qui a toujours baigné dans cet univers », partagent le « goût du contact ». « Le permis est un sésame qui reste cher, déplore Marie. J’ai suggéré, lors des Assises de la ville, la mise en place de la bourse au permis. »
Dont acte. « C’est formidable que la Ville puisse aider les candidats. Ils sont une dizaine à s’inscrire chez nous chaque année via ce dispositif. »
Auto école SFPR 8 rue Guy Môquet.
Tél. : 09 51 07 42 62.
#96 Florian FAUQUET
Florian a 26 ans. Il habite le petit Bonneuil. Depuis fin 2012, il travaille au port comme dessinateur-projeteur pour l’agence Seine amont.
Cet emploi, il l’a trouvé juste après ses études. Un BTS de géomètre-topographe et une licence en cartographie en poche, il est passé sur les Rencontres de l’emploi de Bonneuil en 2012. « J’ai obtenu un entretien avec le directeur de l’agence qui cherchait exactement mon profil ! »
Aujourd’hui, Florian savoure sa chance. « Je viens au travail à vélo, je cours sur les berges du port le midi… » Le soir et le week-end, il apprend le piano au conservatoire et arbitre des matchs nationaux de lutte libre et gréco-romaine. Quelle forme !
#95 Sofian ZEROUAL
La formule « le monde t’appartient » résume assez bien le parcours de Sofian Zeroual, 24 ans, étudiant en 3e année d’Administration et échanges internationaux, à Créteil.
Il y a trois ans, un aller simple en poche, Sofian s’envole pour un premier périple durant 6 mois. « Je suis allé en Turquie, Jordanie, à Dubaï, au Laos, au Vietnam, en Thaïlande, à Singapour, en Malaisie, en Indonésie, à Taiwan, énumère-t-il. J’aime voir le monde, me faire ma propre idée, j’ai une vraie soif de découverte, le virus du voyage. »
Bénéficiaire d’une Bourse aux projets de la Ville, il est reparti l’été dernier, deux mois, en Chine et au Japon, « en dépensant le moins d’argent possible, avec un hamac dans son sac pour dormir dehors et chez l’habitant. » De bien belles aventures qui « m’apportent une autre vision des choses et à relativiser les choses. »
Photos et conseils de voyage sur son compte Instagram : Mcfly_voyage.
#94 Antonio MACHADO
60 ans et est un homme pressé tant il cumule les casquettes : conseiller prud’homal au tribunal de Créteil, coiffeur et gérant du salon de coiffure à Vitry-sur-Seine Le salon d’Antoine qui emploie 6 personnes…
Et son « goût de la transmission » l’amène à enseigner au Centre de formation d’apprentis de Saint-Maur.
Il a été récompensé ces dernières années de la médaille de bronze, d’argent, et mi-mars d’or de la reconnaissance artisanale, décernées par la Chambre des métiers du Val-de-Marne.
« Je ne suis pas le perdreau de l’année. J’ai toujours été engagé dans le secteur professionnel de l’artisanat, confie-t-il. J’ai adhéré assez jeune à la Fédération nationale de la coiffure, avant de devenir président départemental et d’intégrer la Chambre des métiers. Je ne cours pas après les récompenses, mais je suis ravi de la reconnaissance par mes pairs de mon engagement. »
Félicitations !
#93 Paulette CORDIN
À 98 ans, Paulette Cordin est la doyenne du CSMB. Le mardi, elle fréquente assidument le cours de gym volontaire au gymnase Cotton. « J’ai commencé le sport à 65 ans ». Et ça lui réussit !
Elle est arrivée à Paris à 17 ans, en provenance de sa Dordogne natale, pour travailler comme agent d’entretien dans des familles puis dans la Fonction publique. Elle a vécu les deux guerres et le Front populaire en 1936 avec son mari. « C’était dur. Aujourd’hui à nouveau, pour les jeunes, c’est difficile. Leur avenir est menacé... »
Son quotidien à Bonneuil, où elle vit depuis 42 ans, est rythmé par les sorties avec sa copine à l’espace Louise-Voëlckel. « On se déplace à pied. Je marche sans canne, j’ai de la chance ». Elle cuisine aussi, s’occupe de sa maison, déjeune avec sa fille et… croque la vie !
#92 Laurent MUTTE
Laurent Mutte, et ses élèves Yanis, Lylja, Emunah, Djenna, Gulin et les autres… À l’école élémentaire Langevin-Wallon, ils animent et entretiennent le jardin pédagogique sur 100 m2 en front de la rue Alexandre-Guillou.
Un projet d’école mis en place il y a 2 ans, avec le soutien de la Ville pour la préparation du terrain, la tonte de la pelouse et la fourniture de bacs. Pendant les activités pédagogiques complémentaires, 3 fois par semaine, les volontaires de la classe de l’enseignant, viennent, par groupes de cinq, planter des herbes aromatiques, des bulbes de fleurs, quelques fraises et autres plaisirs de la terre.
« On crée la vie », sourit la jeune Lylja qui peint un bac ce midi-là pendant que Yanis arrose attentivement des bulbes dans la quiétude de ce jardin d’écoliers partagé avec tous les enfants de l’école.
#91 Kelly GAGO
La jeune footballeuse, Kelly Gago, 17 ans, s’est engagée, pour trois ans, avec le club Dijon Football Côte-d’Or (DFCO).
C’est en Ligue 2, au poste d’attaquante, que l’athlète d’1m75, 64 kilos, déclinera son principal atout : la rapidité. « Quand j’ai la balle, c’est difficile de la récupérer. »
Son premier ballon rond, elle l’a foulé « à 7 ans, sur le city stade, cité jaune, avec mes cousins. » Depuis, il ne la quitte plus. « Je joue en club depuis 7 ans. Bonneuil, Juvisy, Saint-Maur et Dijon où je vis actuellement : tout est allé trop vite. Je suis sur une bonne lancée », se félicite Kelly. Et d’ajouter, « Avant, mon entourage disait que c’était avant tout un sport masculin. Maintenant, filles et garçons y jouent. » Avec le même talent !
#90 Hovig ANANIAN
Hovig est responsable de l’unité adultes de la médiathèque depuis un an.
Durant ses études de bibliothécaire, il avait visité l’équipement bonneuillois. « Un modèle novateur, agréable avec de nombreux projets dans le divertissement et la convivialité… » L’occasion s’est présentée d’y postuler 15 ans après. « Je travaille au sein d’une équipe très agréable, sourit-il. Les relations avec le public sont riches. Il y a ici beaucoup de retraités, de lycéens, d’étudiants qui viennent travailler. »
Il anime avec une collègue les ateliers de conversation pour les Bonneuillois qui ne maîtrisent pas le français. Avec une autre, il organise, par exemple, la projection-débat du film Fatima le 2 avril. Lecture, musique, cinéma… Hovig a fait de sa passion son métier. Une passion qu’il transmet aujourd’hui au coeur du service public communal.
#89 Madeleine GICQUEL
Madeleine Gicquel, née Roussel fêtait son centième anniversaire jeudi 24 mars dans sa maison qu’elle occupe depuis près de 60 ans à Bonneuil.
Pour l’occasion, le maire Patrick Douet, accompagné de Jean-Louis Godin, conseiller municipal délégué aux retraités, est venu lui remettre un bouquet de fleurs et la médaille de la ville. « Je suis très contente d’avoir cent ans », a-t-elle formulé, entourée notamment d’une de ses deux filles, Claudine, d’un de ses petits-enfants, Julien. « On a beaucoup travaillé avec mon mari comme maraîchers. Au début, je circulais en vélo avec ma charrette pour aller vendre nos produits au marché ».
Et de confier pudiquement, après avoir livré ses souvenirs sur les atrocités des deux guerres qu’elle a vécues : « Je suis costaud de carrure, je dis pas… »
#88 Lassana SACKO
Lassana Sacko, 13 ans, 73 kilos, vient d’être sacré champion du Val-de-Marne de judo dans sa catégorie.
Une voie qu’il doit à son père. « Je ne savais pas quel sport pratiquer. Il m’a inscrit en 2007 à la section judo du CSMB », confie le collégien. Depuis « il ne récolte que des médailles et des coupes », se félicite sa mère.
Si le jeune Bonneuillois « ne sais pas trop quoi faire plus tard », il aimerait malgré tout « intégrer l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP), pour devenir judoka professionnel et suivre les traces de mon modèle : Teddy Riner ». Il en prend le chemin…
#87 Soraya PELLERIN
Soraya travaille au sein des équipes de jardiniers de la Ville de Bonneuil depuis 7 ans. Avec ses collègues, elle entretient les espaces verts communaux. « Nous nettoyons, plantons, taillons, élaguons et faisons quelques créations florales en plus de l’arrosage, l’été surtout ».
Ce métier, Soraya l’a choisi en se formant et en décrochant un CAP aménagement de l’espace. Un des intérêts qu’elle y trouve sur le territoire communal : le contact avec les habitants. « Des passants m’interpellent parfois et me demandent quelques conseils. Nous discutons un peu, je les renseigne, c’est très agréable ».
#86 Demba KANOUTE
Demba Kanoute, 37 ans, est un des six représentants de parents au sein du Conseil de crèches, nouvellement élu à Bonneuil, et qui se réunira le 10 mars.
Demba représente la crèche Odette-Raffin. Il est le seul papa. Peu lui importe. « Les temps changent. Je prépare et emmène ma fille Assia, 25 mois, tous les matins. Je veux être présent dans son éducation, confie-t-il. C’est chouette que cette instance, qui donne la parole aux parents, ait vu le jour. C’est assez naturellement que je me suis porté candidat pour solutionner les difficultés, améliorer les conditions d’accueils de nos enfants. »
#85 Françoise HOUDAIN
Françoise dessine et peint depuis l’enfance. Elle a découvert le pastel en 1995 et s’est formée aux Pastellistes de France à Paris. Sa passion l’a emmené à la création et à la présidence de l’association Bonneuil arts et loisirs il y a 10 ans. Elle a aussi enseigné la gymnastique aux adultes et séniors durant 30 ans au CSMB.
Aujourd’hui en retraite, elle met de côté ses responsabilités et se prépare à partir en province, non sans un pincement au coeur à l’idée de quitter Bonneuil. « Une ville dans laquelle j’ai de nombreux amis, rencontrés dans mes activités. Une ville que j’ai vu changer aussi ».
Des projets, elle en a plein la tête et plein les cartons, dont ceux d’exposer encore et pourquoi pas de rejoindre une nouvelle association au sein de laquelle elle a pourra à nouveau enseigner et partager la technique du pastel.
#84 Valérie ROYÉ
Valérie est secrétaire au conservatoire municipal depuis une huit ans. Réunionnaise d’origine, elle vit dans le quartier Léa-Maury depuis 17 ans. « Bonneuil est une ville vivante avec de nombreuses activités sportives et culturelles à prix très attractifs ».
Outre son travail administratif qu’elle affectionne particulièrement aux côtés de la direction, des élèves, des enseignants et du public, elle est passionnée de chant depuis l’adolescence. Ainsi, elle fréquente l’atelier de musiques actuelles du conservatoire et le CSMB pour suivre des cours de danse et de zumba. En plus, d’être bénévole à la section hand… « Mon planning est rempli. Mais j’aime ça ! »
#83 Taylor KOMBA et Emmanuel MALONGO
Taylor Komba, 22 ans, et Emmanuel Malongo, 20 ans, sont les deux danseurs du groupe Killers Brothers. « Killers ? Parce que l’on ne fait pas dans le détail quand il s’agit de compétitions ! Brothers ? Parce que nous avons grandi ensemble, comme des frères, complices, avec cette même passion pour la musique et la danse que nous pratiquons depuis notre plus jeune âge ».
Leur univers ? « Du hip-hop, pur et dur, avec une touche d’afro-house que l’on tient de nos racines communes congolaises. Avec une touche d’humour ! C’est notre botte secrète ! » Même s’ils ne vivent pas encore de leur art, « ça marche pas mal. Dès que l’on peut s’inscrire à un concours, on fonce ! Nous sommes arrivés en tête du Quality street finest, notre première battle et plus récemment on a gagné le 2e prix au Dancin’Harmony 2015…»
Visitez leur page Facebook, ils ont du talent !
#82 Guy DALLEDONNE
Guy, 57 ans, est professeur de karaté depuis 1991 au CSMB. Et depuis deux mois, il est l’heureux titulaire du grade de 5e dan.
Dans la vie, Guy fabrique des prototypes d’instruments pour la chirurgie orthopédique. Trois soirs par semaine, il retrouve ses 80 élèves au complexe Cotton. « Je suis quelqu’un de simple, j’aime les gens et j’aime transmettre ma passion. Je ne suis pas ici pour former des élites, mais pour donner du plaisir. Ce qui me plait dans les arts martiaux, c’est que dès le premier cours, nous sommes tous égaux, quelque soit notre origine, notre culture. »
Les portes du dojo, insiste-t-il, sont ouvertes toute l’année ! Renseignements aux heures d’entrainements les mardi, mercredi et vendredi, entre 18h et 21h30.
#81 Ludivine GONCALVES
Ludivine Goncalves, habitante du quartier République, a 29 ans. Elle n’a que deux mains, mais elle est un peu Shiva, divinité hindou aux quatre bras…
Jeune femme engagée, elle est conseillère municipale, membre du groupe communiste et partenaires depuis 2014. Accro aux chats, elle est secrétaire de l’association Bon œil bon chat, et bénévole dans les associations Chatmalho et Tout ça pour chat. Elle s’occupe de leur prodiguer des soins vétérinaires, de récupérer les bêtes perdues, d’aider les personnes en handicap à s’occuper de leurs animaux de compagnie, etc.
Mais ce n’est pas tout, il y a encore la photographie avec son autre association Évolution photo, la salsa bachata, la création de bijoux… Elle a en outre le projet de suivre des études de « massage bien-être » pour ouvrir un salon à son compte.
Sa philosophie de vie ? « Essayer de faire évoluer les choses positivement », que ce soit en politique, dans son engament associatif, etc.
#80 Jeannine BERTAUX
Jeannine habite Bonneuil depuis 1960. Elle avait 30 ans lorsqu’elle a été recrutée aux services techniques municipaux en 1962 où elle est restée 20 ans.
« À l’époque, il y avait beaucoup d’embauches avec de nombreux projets dans la ville ». C’était le temps de la construction des grands ensembles répondant aux besoins de logements de l’après-guerre. « M. Arlès, le maire de l’époque a obtenu les permis de construire en 1965 ».
Jeannine Bertaux travaillait au suivi des chantiers depuis les dépôts de permis de construire jusqu’aux commissions de sécurité de tous les équipements municipaux de l’époque, tels que les écoles. Elle a vu la population de Bonneuil passer de 7 000 habitants, quand elle est arrivée, à presque 17 000 aujourd’hui. « La région parisienne est surpeuplée aujourd’hui, c’est fou… Mais Bonneuil reste une ville dans laquelle on se sent bien. »
#79 Philippe CORNET
Philippe est présent depuis 7 ans à Bonneuil avec son entreprise Dream Foot : ancien entrepôt (installé dans le port, 5 route de l’Ouest) reconverti en espace ludique consacré au football en salle.
Sport considéré comme la version moderne du foot par bien des jeunes. « Dream Foot est un lieu de mixité où jeunes et moins jeunes de toutes communautés et milieux se retrouvent autour d’une passion commune », résume Philippe Cornet. C’est autour de cette idée, qu’un mercredi sur deux est organisée la « Dream league », un championnat annuel où huit équipes de 11 à 14 ans de huit communes différentes s’affrontent.
« Les services jeunesse des municipalités participantes ont la volonté de faire sortir les jeunes de leurs quartiers et de créer du lien social autour du football », explique Philippe, partie prenante de ce projet auquel il met tout son coeur.
#78 Jean-Georges BELMONT
Jean-Georges, 65 ans, est le nouveau secrétaire général de la section locale du Secours populaire français. « Succéder à Jacqueline Joubert, qui a occupé ce poste 10 ans, est difficile », note d’emblée cet ancien inspecteur et directeur des impôts.
Militant politique et syndical, c’est assez naturellement, qu’il s’est impliqué au sein de cette association caritative. « Je suis venu le premier jour de ma retraite. Je me suis dit « tu es encore jeune, tu peux encore faire des choses ! » Au Secours populaire, « les « tâches sont multiples, le contact avec les familles, très agréable. »
Les raisons de cet engagement bénévole ? « Nous sommes nombreux à éprouver une certaine satisfaction à faire du bien, justifie-t-il modestement. Nous ne sommes pas des héros. Mais on fait vibrer cette fibre, j’en suis convaincu. »
#77 Hamidia CISSÉ et Lotfi HADJEB
Hamidia et Lotfi, adhérents à la MJC, ont participé à la Convention des maisons des jeunes et de la culture de France au siège à Strasbourg du 22 au 24 octobre. Une initiative de partage de valeurs et de projets communs, ici entre 2 500 personnes.
Représentations artistiques, ateliers de réflexion, débat avec des députés européens… Le rendez-vous a séduit Hamidia et Lotfi.
« Nous avons rencontré beaucoup de monde, confient-ils. Nous partageons un projet avec la MJC de Nogent-sur-Marne, un spectacle - Les maux de la femme - à partir de textes de personnalités, telles que Simone de Beauvoir. Nous souhaitons le montrer et qu’il engendre des débats. »
#76 Fabien NOAILLES
Fabien, 29 ans, est un des 17 agents du service municipal de la propreté urbaine. Mission ? Sillonner les voiries communales, faire place nette.
Une tâche plus ardue en cette fin d’année. « Nous sommes encore dans le « plan feuilles » qui mobilise beaucoup de temps. Les habitants disent que la Ville manque d’arbres. Je vous assure que non ! » Les agents sont également sur la brèche à l’approche de l’hiver. « Nous préparons le plan hivernal. Nous avons fait une simulation la semaine dernière. Les équipes d’astreinte neige, qui interviendront en dehors des horaires de service sont constituées, le sel est acheté, les priorités de salage sont fixées. »
Tout semble rôdé. « Les saleuses feront les axes principaux. Les agents de propreté saleront manuellement et à pied les lieux les plus fréquentés par les Bonneuillois : les écoles, les commerces, puis les services publics. C’est du bon sens. »