Projet de Ville Bonneuil 2035

Denis Öztorun : Avec ce projet de ville, nous offrons à tous les Bonneuillois une vision de Bonneuil en 2035, une manière de bâtir et de vivre ensemble l'avenir de notre ville.
Surtout, nous les invitons à s’associer à ce projet, à y contribuer. C’est l’esprit d’université populaire à ciel ouvert, dans lequel chacun contribue et chacun reçoit ; chacun enseigne et chacun apprend. Nous voulons ainsi conforter les Bonneuillois et convaincre les futurs habitants de l'intérêt de vivre à Bonneuil.

Cette vision ne date pas d'aujourd'hui : en 1935, Henri Arlès, ouvrier syndicaliste, était élu aux élections municipales, battant le précédent maire qui n’était autre que son patron aux usines Perrier. Il a ouvert une page d’histoire faite de luttes pour le progrès social et démocratique. Depuis, les municipalités d’union des forces de gauche et écologistes ont construit la ville populaire, solidaire et moderne que nous connaissons et que nous allons continuer à faire évoluer en bien et en mieux. Plutôt que de subir les crises actuelles, nous prenons les choses en main et construisons le Bonneuil de demain. Ce projet de ville n’est pas un programme, même s’il propose des objectifs d’actions concrètes. Il invite plutôt à partager des choix : quelle ville voulons-nous vivre pour l’avenir, quelles valeurs humaines voulons-nous y cultiver ?

Denis Öztorun : Nous travaillons au projet de ville depuis 2021. La crise Covid, la crise de l’énergie, la crise de l’inflation, la crise écologique... Tout montre que nous avons besoin d’un nouveau projet de société. C’est ce à quoi nous nous sommes attelés. Et nous l’avons fait avec un grand mot d’ordre : le collectif et la concertation. Ce travail en commun a donné naissance à un plan des nouvelles solidarités, à notre plan climat et à un plan d’aménagement. Ce travail a été collectif aussi parce que tous les élus de la majorité municipale ont été associés à sa conception. Le grand enseignement de ce travail, c’est l’immense ressource des habitants de Bonneuil. Nos échanges avec eux ont profondément enrichi nos propositions et nos choix.

Denis Öztorun : Les moyens, nous nous battrons comme toujours pour les obtenir. Depuis 2010, nous encaissons les coups avec la suppression des transferts de fiscalité : taxe professionnelle, dotation globale de fonctionnement et taxe d’habitation... Pour autant, nous avons redressé les finances de la commune et amélioré sa capacité de désendettement, sans supprimer de service public à la population. Nous avons anticipé les crises que nous subissons aujourd’hui et les principaux investissements nécessaires sont sécurisés. En même temps, avec des mesures comme le Taux de participation individuel (notre ancien quotient familial), nous avons amélioré la protection garantie aux habitants, en particulier pour ce qui concerne les couches moyennes, les familles monoparentales et les retraités. Quand les Bonneuillois se mobilisent tous ensemble, ils savent gagner des moyens ! C’est de cette manière que nous avons arraché le prolongement de la RN406, qui permettra de dynamiser le port de Bonneuil tout en supprimant le passage de 4 000 camions de nos routes chaque jour.

Denis Öztorun : Ils sont très nombreux. Je parlerai de fraternité, de paix et de justice sociale. Je pense aussi à tout ce qui sera réalisé à Bonneuil cette année. Nous serons la seule ville de France à compter plus de noms de femmes que d’hommes aux frontons de nos bâtiments et sur les plaques de nos rues. Nous lancerons la création du grand parc Miriam-Makeba dans la cité Fabien, et celle d'une belle oasis urbaine dont les espaces vert relieront les quartiers Libertés et République. Enfin, les chantiers Fabien et Oradour-sur-Glane se poursuivront. Avec ces deux rénovations, toutes les cités de Bonneuil auront été réhabilitées. Je souhaite aux habitants de les vivre au mieux, avec la certitude qu’une fois achevés, ils auront un cadre de vie à la hauteur de leurs attentes ! En somme, pour 2025, je formule le voeu que Bonneuil soit plus belle à vivre.