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Chaque année, les Rencontres d’automne permettent aux habitant·e·s de s’exprimer pour enrichir le programme municipal par de nouvelles actions. L’an passé, elles étaient consacrées à la création d’un Plan local du climat. Cette année, elles s’organisent autour du bilan de mi-mandat de l’action municipale.

Du 8 novembre au 13 décembre, les Rencontres d’automne 2023 invitent à discuter du bilan de mi-mandat et de construire ensemble le projet de ville durant des rencontres et des ateliers :

300 projets en 3 ans

Faire vivre la démocratie, réduire les inégalités sociales et économique, vivre ensemble, plan climat 2035, la culture essentielle, Bonneuil ville amie des enfants, des projets structurants, le port et le multimodal, mais aussi le sport, de développement durable, la crise Covid, les Rencontres de la jeunesse, prévention, associations, droit, égalité... Retrouvez dans ce document, toutes les actions menées par la municipalité, et avec vous, de 2020 à 2023 :

Ensemble faisons bilan !

La municipalité, d’abord conduite par Patrick Douet, puis par Denis Öztorun depuis janvier 2021, a été élue par les Bonneuillois·e·s en mars 2020, pour un mandat de six ans.

Trois ans se sont écoulés, pendant lesquels la majorité municipale s’est engagée sur la mise en oeuvre de son programme. À mi-chemin, il est de tradition pour beaucoup de maires, de faire un point d’étape pour rendre compte des résultats de leur action, expliquer l’utilisation des deniers publics, et se projeter dans l’avenir.

Ces Rencontres d’automne sont donc particulières, non pas dédiées à une thématique comme les années précédentes (climat, jeunesse, enfance, sport, petite enfance...), mais à l’ensemble de la politique municipale. Un énorme travail de préparation pour les élu·e·s et les services municipaux, qui ont collecté et mis en forme le bilan d’action afin de le présenter à la population.

Le bilan d’une période marquée par la pandémie du Covid, qui a bousculé le monde entier, créé des inquiétudes, de nouveaux comportements et qui a aussi provoqué une crise sociale et économique sans précédent.

Dans ce contexte, la collectivité a pris une part active pour répondre aux urgences, mais aussi s’adapter à de nouvelles réalités et à de nouveaux enjeux, tout en maintenant l’activité des services à la population et en poursuivant les grands projets structurants de la ville.

De l’obsession qu’il y ait du savon et des masques dans toutes les écoles, jusqu’à la poursuite de la rénovation urbaine de la cité Fabien, aucun terrain n’a été délaissé. Au contraire, l’attention a été renforcée avec l’ouverture d’un des premiers centres de dépistage et de vaccination Covid de la région parisienne, des aides sociales élargies et bien d’autres actions regroupées dans un grand Plan des nouvelles solidarités, en passant par la création d’un service municipal de la sécurité de l’emploi et de la formation ; ou encore la création d’un nouveau parc de jeux pour les tout-petits sur le mail Paul-Éluard...

C’est tout cela que le maire et la municipalité veulent partager pendant les Rencontres d’automne.

La soirée publique de lancement du 8 novembre sera le top-départ de quatre semaines de débats et d’ateliers, pour construire la suite de l’histoire de Bonneuil.

Interview du maire Denis Öztorun

Vous avez été élu maire par le conseil municipal en janvier 2021. Quel bilan faites-vous de votre fonction de premier magistrat de la ville depuis bientôt trois ans ?

Denis Öztorun : J’ai été élu maire, après avoir été premier adjoint depuis 2014. La « transmission de relais » s’est faite par étape, puis s’est accélérée avec la maladie, qui a conduit Patrick Douet, mon prédécesseur, à devoir prendre complètement soin de sa santé. Et il a bien fait, puisqu’il continue de nous faire bénéficier de son expérience et de ses avis en toute circonstance. Depuis trois ans, je suis à la tête de la même équipe municipale, issue de la diversité des forces de gauche de notre ville, pour poursuivre le programme du mandat que les Bonneuilloises et les Bonneuillois nous ont confiés lors des élections de 2020. À savoir, défendre leurs intérêts et leurs droits, faire vivre les services publics qui sont leurs biens communs. Et cela a été d’autant plus important dans un début de mandat marqué par la pandémie du Covid, la crise énergétique, l’inflation, l’effondrement du pouvoir d’achat des familles.

Cette année, les Rencontres d’automne sont placées sur le thème du bilan de mi-mandat. Un bilan que vous présenterez avec votre équipe à toute la population à partir de mercredi 8 novembre, en réunion publique, salle Gérard-Philipe. Comment cela va-t-il s’organiser ?

Denis Öztorun : Présenter un bilan de mi-mandat n’est pas une obligation légale mais une tradition. C’est une démarche que nous souhaitons avoir, pour partager les réalisations et faire le point sur ce qui reste à faire, avec les habitants jusqu'en 2026 et au-delà. C’est important de prendre le temps de rendre des comptes, d’expliquer, d’écouter les avis, pour encore mieux avancer dans le reste du mandat. Nous avons beaucoup fait, parfois pas aussi vite que nous le voudrions. Mais quand on regarde la situation sociale et économique du pays aujourd’hui et tous les moyens financiers qui ont été retirés aux collectivités locales, on peut être fiers d’être restés une boussole utile, une bouffée d’air et de solidarité réelle. C’est tout cela que nous voulons partager à partir du 8 novembre, pendant les Rencontres d’automne, ce grand temps fort annuel de notre vie démocratique locale. Pendant un mois, nous allons multiplier les occasions et les modes de rencontres, dans les quartiers, dans des ateliers ou des balades urbaines, en semaine et en weekend, en souhaitant rassembler un maximum d’habitants.

Vous invitez les habitants en ateliers, rencontres, débats, échanges pour continuer à construire avec eux le Bonneuil de demain. Qu’attendez-vous de ces Rencontres ?

Denis Öztorun : Ce point d’étape municipal n’est pas une fin en soi, bien au contraire. Nous voulons en sortir avec l’assurance d’agir dans le bon sens attendu par les habitants, en ayant leur confiance pour aller encore plus loin, dans la protection et les services du quotidien, mais aussi dans des projets à plus long terme, comme l’aménagement urbain, la préservation de l’environnement et le développement économique.