Lecture audio de l'article

Lors du conseil municipal en date du 10 février, le maire, Denis Öztorun, par souci de transparence, a tenu à communiquer aux conseillers municipaux et au public, la rétrospective du budget principal de la Ville, de 2014 à 2020, réalisée par un cabinet indépendant d’audit, le cabinet Mazars. Que dit-elle ?

Sur la période 2014-2020, souligne l’étude, la Ville a perdu près de 6 millions d’euros en dotation globale de fonctionnement versée par l’État. La commune a également perdu, en 2016, l’intégralité de sa fiscalité économique - dont la cotisation foncière des entreprises (CFE), la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et d’autres taxes de nature économique - intégralement transférée à la Métropole du Grand Paris. Cette dernière a attribué une compensation, mais la Ville perd malgré cela 742 000 €...

Les charges de personnel, au regard des efforts de gestion et des transferts de compétence, sont en diminution, en moyenne de 2,7% : 64% des dépenses en 2014, 60% des dépenses fin 2020. Au niveau national, les charges de personnel des communes représentent un peu plus de 61%.

En outre, l’épargne a été en forte progression sur toute la période. L’épargne nette qui était négative, à hauteur de - 453 000 € en 2014, atteint son plus haut niveau à la fin de la période avec un montant de 3,2 millions d’euros. Aussi, le niveau d’investissement est particulièrement élevé, de l’ordre de 48 millions d’euros, soit une moyenne annuelle de 6,8 millions d’euros.

« L’état des finances communales peut permettre la mise en place du programme politique pour cette nouvelle mandature »

La collectivité s’est par ailleurs désendettée, de façon continue. L’encours de dette - le stock de dettes de la Ville - était de 38 millions d’euros en 2014. Il passe à 32 millions d’euros fin 2020. La collectivité a une capacité de désendettement de 4,9 ans, c’est-à-dire qu’il lui faudrait 4,9 années pour rembourser l’intégralité de sa dette, si elle y consacrait l’intégralité de son autofinancement. Il est de 5,4 ans au niveau national.

« Il y a peut-être des accords, des négociations à envisager et à engager avec GPSEA de par la fiscalité que la Ville génère, conclut l’étude. L’état des finances communales peut permettre la mise en place du programme politique pour cette nouvelle mandature, de manière tout à fait sereine. »

Accès

48.774622,2.486659

Salle Gérard-Philipe

2 rue Pablo Neruda
94380 Bonneuil-sur-Marne

Tel : 01 45 13 88 24